Vous ressentez une douleur au mollet… alors que vous êtes simplement assis ou allongé ? Aucun effort, aucune activité inhabituelle, et pourtant, la gêne est bien là , parfois même la nuit.
Rassurez-vous : la douleur au mollet au repos est une plainte fréquente que je rencontre régulièrement en cabinet de kinésithérapie. Dans la grande majorité des cas, elle n’est pas liée à un problème grave, mais elle mérite d’être comprise. Car derrière ce symptôme peuvent se cacher des causes très différentes :
- une tension musculaire résiduelle,
- une irritation nerveuse discrète,
- un trouble circulatoire,
- ou même un effet secondaire médicamenteux.
Dans cet article, je vous propose une approche simple pour :
✅ comprendre les causes les plus fréquentes,
✅ repérer les signes qui méritent un avis médical,
✅ savoir quoi faire chez vous,
✅ et découvrir ce que la kinésithérapie peut vraiment vous apporter.
Douleur au mollet au repos : un symptôme fréquent
Avoir mal au mollet sans effort, sans sport, ni traumatisme est une situation qui peut être déroutante pour beaucoup de patients. Surtout quand la douleur survient au repos, parfois le soir, parfois même pendant la nuit.
Et pourtant, c’est une plainte fréquente que je rencontre régulièrement en cabinet de kinésithérapie.
La douleur au mollet au repos peut prendre plusieurs formes :
- une gêne diffuse,
- une sensation de mollet qui tire,
- une zone dure ou tendue,
- ou encore une crampe soudaine sans effort.
Dans la majorité des cas, elle n’est pas grave, mais peut révéler :
- une surcharge musculaire latente,
- une irritation nerveuse,
- un trouble vasculaire à surveiller,
- ou encore une cause métabolique ou médicamenteuse.
L’objectif est donc de comprendre l’origine de la douleur pour agir efficacement et éviter qu’elle ne s’installe ou ne récidive.
Cause n°1 : Douleur au mollet au repos d’origine musculaire
C’est la cause la plus courante d’une douleur au mollet au repos : un muscle qui travaille trop… sans qu’on s’en rende compte.
Pas besoin d’avoir couru ou soulevé des charges : une station debout prolongée, des chaussures plates ou usées, ou même une marche inhabituelle peuvent entraîner une surcharge progressive du triceps sural (mollet).
Le muscle devient plus tendu, plus sensible, et finit par faire mal même au repos.
🔍 Comment reconnaître cette cause ?
- douleur plutôt diffuse,
- mollet dur ou contracté au toucher,
- gêne plus marquée en fin de journée,
- parfois associée à une fatigue générale ou à une compensation posturale (après entorse, lombalgie…).
📌 Ce type de douleur ne s’accompagne pas de signes visibles à l’imagerie, mais elle est bien réelle et surtout réversible
Faut-il étirer ou renforcer un muscle qui fait mal ? 🤔
Oui pour étirer et renforcer, mais pas n’importe comment. Un muscle douloureux n’est pas “trop fort”, il est souvent mal coordonné, en surcharge, ou trop sollicité par défaut.
En kinésithérapie, on agit en deux temps :
- Soulager : massage du mollet, étirement doux, mobilisation douce.
- Mais surtout corriger et renforcer : rééducation posturale, exercices progressifs, renforcement fonctionnel du mollet.
📌 Un muscle plus fonctionnel devient plus tolérant à l’effort et moins douloureux au repos.
Cause n°2 : Douleur au mollet au repos d’origine nerveuse : un nerf peut-il faire mal au repos ?
Une irritation nerveuse peut provoquer une douleur au mollet même en l’absence d’activité physique. C’est une cause moins connue, mais fréquente chez les patients souffrant de lombalgies, de hernies discales ou même sans antécédent lombaire apparent.
Le nerf en cause est le plus souvent :
- le nerf sciatique,
- ou sa branche terminale : le nerf tibial postérieur.
Comment reconnaître une douleur d’origine nerveuse ?
- douleur plutôt unilatérale,
- sensation de tiraillement, de brûlure ou de décharge électrique dans le mollet,
- gêne plus marquée au repos, en position assise ou allongée,
- parfois des fourmillements, ou une sensation nerveuse persistante, comme si le mollet “s’activait” sans raison.
📌 Ce type de douleur peut survenir sans douleur dans le dos. C’est ce qui la rend parfois difficile à identifier sans examen.
Ce que peut faire un kiné :
- Réaliser des tests simples pour voir si le nerf est irrité (tests neurodynamiques).
- Proposer des mouvements doux et progressifs pour aider le nerf à mieux glisser dans son trajet, sans le mettre en tension (exercices neurodynamiques).
- Travailler la souplesse des muscles voisins (comme les ischios ou la cuisse) si cela aide à diminuer les contraintes sur le nerf.
- Vérifier s’il existe un défaut de mobilité au niveau du bassin ou du bas du dos, qui pourrait participer au problème.
🎯 L’objectif :
- diminuer l’irritation du nerf,
- améliorer la mobilité avec un minimum de douleur,
- et soulager la gêne au repos ou la nuit.
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📌 Le traitement ne consiste pas à étirer le mollet de manière classique, mais à aider le système nerveux à retrouver sa liberté de mouvement, en douceur et sans forcer.
Cause n°3 : Douleur au mollet au repos d’origine circulatoire
Bien que les douleurs musculaires au mollet soient fréquentes, il existe également une cause circulatoire. Certaines douleurs peuvent être liées à des troubles veineux ou artériels, et ces causes, bien que moins fréquentes, doivent être prises en compte.
Phlébite : une urgence à ne pas ignorer
La phlébite, ou thrombose veineuse profonde (TVP), survient lorsqu’un caillot sanguin se forme dans une veine profonde, généralement dans le mollet ou la cuisse. Elle peut survenir sans activité physique et est parfois difficile à identifier si les symptômes sont légers.
Signes cliniques évocateurs :
- douleur soudaine et localisée dans le mollet,
- gonflement du mollet ou de la jambe,
- chaleur et rougeur localisées,
- douleur aggravée quand on lève le orteils (test de Homans, qui n’est cependant pas spécifique et peut manquer de sensibilité).
Facteurs de risque :
- immobilisation prolongée (hospitalisation, voyages long-courriers),
- chirurgie récente,
- grossesse ou post-partum,
- antécédents familiaux de phlébite ou troubles de la coagulation.
📌 En cas de doute, il est essentiel de consulter rapidement un médecin. La phlébite peut être confirmée par un doppler veineux, un examen simple et indolore. Un traitement médical précoce est crucial pour éviter des complications graves comme l’embolie pulmonaire.
Insuffisance veineuse : plus fréquente, mais moins urgente
L’insuffisance veineuse chronique se manifeste par une mauvaise circulation du sang dans les veines des jambes, ce qui entraîne souvent des douleurs et des sensations de lourdeur.
Symptômes évocateurs :
- Jambes lourdes en fin de journée, surtout après une position debout prolongée.
- Douleur diffuse dans le mollet, souvent accompagnée de gonflements (œdèmes) autour des chevilles.
- Soulagement en surélevant les jambes ou en marchant.
📌 Contrairement à la phlébite, l’insuffisance veineuse est moins urgente, mais peut gêner la qualité de vie si elle n’est pas prise en charge.
Ce que peut faire un kiné (en accord avec le médecin) :
- Exercices pour favoriser le retour veineux.
- Massage circulatoire léger, port de bas de contention.
- Conseils de posture et d’hygiène veineuse (éviter les positions statiques prolongées).
Troubles circulatoires artériels : claudication intermittente
La claudication intermittente est un symptôme d’une artérite des membres inférieurs, dans laquelle le rétrécissement des artères empêche le sang d’atteindre correctement les muscles des jambes lors de l’effort.
Symptômes évocateurs :
- Douleur au mollet uniquement lors de la marche.
- La douleur survient toujours à la même distance.
- La douleur disparaît rapidement au repos et revient dès que l’effort est repris.
📌 Ce type de douleur ne survient pas au repos et est souvent observé chez les personnes ayant des antécédents de maladie cardiaque, de diabète ou de hypertension.
Évaluation médicale : Le médecin peut utiliser un doppler artériel ou mesurer l’index de pression systolique (IPS) pour évaluer l’impact du rétrécissement artériel. Un traitement médical peut inclure des médicaments pour améliorer la circulation ou même des interventions chirurgicales dans les cas sévères.
👉 En bref : douleur au mollet d’origine circulatoire
L’essentiel est de consulter un médecin dès que vous suspectez une cause circulatoire. Un diagnostic médical rapide permet d’écarter des risques graves, comme une phlébite ou une artérite avancée. Une fois le diagnostic posé, la kinésithérapie peut intervenir en complément, notamment pour aider à améliorer la mobilité fonctionnelle et la circulation veineuse.
En bref : les causes de douleur au mollet au repos

Douleur au mollet au repos : quand faut-il consulter ?
Dans la majorité des cas, une douleur au mollet au repos est bénigne et disparaît en quelques jours avec des soins simples. Mais dans certaines situations, elle peut signaler un problème qui mérite une évaluation médicale.
✅ Vous pouvez consulter un kinésithérapeute (sur prescription médicale) si :
- la douleur persiste plus d’une semaine, sans amélioration,
- elle revient régulièrement, même sans effort,
- elle gêne la marche, l’appui ou les gestes du quotidien,
- le mollet est tendu ou douloureux à la palpation, sans autre signe inquiétant.
📌 Dans ces situations, parlez-en à votre médecin traitant. S’il le juge nécessaire, il pourra vous prescrire des séances de kinésithérapie.
Le kiné pourra alors :
- réaliser un bilan global (mobilité, posture, sensibilité nerveuse),
- soulager les tensions musculaires ou nerveuses,
- corriger les déséquilibres fonctionnels,
- vous accompagner dans la reprise de vos activités.
⚠️ Vous devez consulter un médecin rapidement si :
- La douleur est brutale, unilatérale, avec :
- gonflement,
- chaleur locale ou rougeur,
- sensation de mollet très tendu → suspicion de phlébite.
- La douleur apparaît toujours à la marche, à une distance fixe, et disparaît au repos → possible trouble artériel.
- Vous avez commencé un traitement récent (statines, diurétiques…) et la douleur est apparue peu après.
- Vous avez des facteurs de risque cardiovasculaire : tabac, diabète, hypertension, antécédents familiaux.
📌 Dans tous ces cas, il est essentiel de consulter un médecin en priorité. Il pourra réaliser un examen clinique, prescrire si besoin un doppler, et vous orienter vers le bon spécialiste ou vers un kiné si la douleur est d’origine mécanique.
Que faire chez soi pour soulager une douleur au mollet au repos ?
Les exercices proposés ici sont des gestes simples, de base, que j’utilise régulièrement en cabinet. Ils sont généralement bien tolérés et peuvent être utiles quelle que soit l’origine probable de votre douleur: musculaire, nerveuse, ou liée à des crampes.
L’objectif est de diminuer la tension, de réactiver en douceur la zone, et parfois simplement de reprendre confiance dans le mouvement. Même si l’origine exacte de la gêne n’est pas toujours claire, ces exercices sont suffisamment généraux, sûrs et progressifs pour convenir dans de nombreuses situations.
Cela dit, chaque personne est différente. Si la douleur persiste, si elle revient régulièrement, ou si vous ressentez des signes inquiétants ou inhabituels, un accompagnement personnalisé peut vraiment faire la différence.
👉 N’hésitez pas à en parler à votre médecin ou à consulter un kinésithérapeute pour aller plus loin.
🟠 Si douleur d’origine musculaire (surcharge ou tension résiduelle)
Contexte : douleur sourde, mollet “dur” au toucher, sans traumatisme.
🔸 Automassage transversal du mollet (1 à 2 min)
Objectif : détendre le muscle et diminuer les points de tension.
Comment faire :
- Asseyez-vous avec la jambe tendue devant vous ou posée sur une chaise.
- Utilisez une balle de massage, un pistolet de massage ou encore vos pouces.
- Positionnez la balle sur la partie charnue du mollet, puis faites-la rouler de gauche à droite (pas de haut en bas), en appuyant modérément.
- Déplacez progressivement la balle vers le haut du mollet, jusqu’au creux du genou.
- Massez lentement, en insistant sur les zones sensibles mais sans provoquer de douleur vive ou irradiation.
🔸 Application de chaleur
Objectif : détendre le muscle et soulage les tensions.
Appliquez un pack chaud ou une bouillotte sur votre mollet pendant 15-20 minutes.
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🔸 Mobilisation active de la cheville
Objectif : activer la circulation sanguine et relâcher les tensions légères.
Comment faire :
- Asseyez-vous, pied posé au sol ou jambes allongées.
- Réalisez une flexion/extension du pied :
- tirez les orteils vers vous (flexion dorsale),
- puis poussez-les doucement vers le sol (extension plantaire).
- Faites-le lentement, sans à-coups.
- Répétez le mouvement 30 fois d’affilée, à votre rythme.
- Vous pouvez également faite cet exercice debout.
📌 Ce type de mobilisation active stimule la pompe veineuse du mollet, ce qui favorise la circulation sanguine et aide à soulager la sensation de jambe lourde ou tendue, notamment après une période d’inactivité. Une marche tranquille de 5 minutes peut avoir le même effet.
🔸 Étirement passif modéré du mollet
Objectif : relâcher les fibres du triceps sural sans créer de tension excessive.
Comment faire :
- Placez vos mains contre un mur.
- Reculez une jambe derrière vous, talon bien au sol, genou tendu, orteils pointés vers l’avant.
- Penchez-vous doucement vers le mur sans soulever le talon arrière.
- Vous devez sentir un étirement dans le haut du mollet, mais pas dans le genou ni dans le pied.
- Maintenez la position pendant 30 secondes, sans rebond ni mouvement.
→ Faites 2-3 fois par côté, de préférence en fin de journée, quand le muscle est un peu “chargé”.
🔵 Si douleur d’origine nerveuse (type sciatique ou tibial)
Contexte : douleur que d’un côté, parfois en élancement ou picotement, se produit au repos, souvent en position assise.
🔹 Glissement du nerf tibial distal (nerf sciatique)
Objectif : Mobiliser le système nerveux doucement, sans le mettre sous tension.
Comment faire :
- Asseyez-vous sur une chaise, jambe tendue devant vous (pied légèrement surélevé, ex : tabouret).
- Ramenez lentement les orteils vers vous (flexion de cheville), puis relâchez.
- Le mouvement doit être lent, contrôlé, sans douleur vive ni tiraillement.
📌 Ce type de glissement mobilise la partie terminale du nerf sciatique dans la jambe (nerf tibial), sans solliciter le nerf dans toute sa longueur. Si la douleur semble venir plus haut (fesse, cuisse, dos), une évaluation complémentaire est nécessaire pour adapter les exercices.
🔹 Position de décharge lombaire
Objectif : soulager la pression sur les racines nerveuses lombo-sacrées.
Comment faire :
- Allongez-vous sur le dos, sur un tapis ou votre lit.
- Placez vos jambes fléchies sur une chaise ou plusieurs coussins pour que vos hanches et vos genoux forment un angle de 90°.
- Relâchez complètement les lombaires et respirez lentement.
→ Tenez cette position 10 à 15 minutes, 1 à 2 fois par jour.

📌 Cette posture est souvent bien tolérée en cas d’irritation nerveuse d’origine lombaire
🟣 Si crampes nocturnes
Contexte : crampes nocturnes, sans effort particulier.
▸ Étirement du mollet avant le coucher
Même position que précédemment, 30 secondes, sans douleur.
📌 Une étude (Hallegraeff, 2012) a montré que ce type d’étirement réalisé le soir diminue la fréquence des crampes nocturnes chez les personnes de plus de 60 ans.
▸ Montée sur les pointes des pieds
Objectif : activer légèrement le muscle avant le repos, pour limiter les contractions involontaires.
Comment faire :
- Tenez-vous debout, appuyé(e) à un mur ou une chaise.
- Montez lentement sur la pointe des pieds, maintenez 2 secondes, redescendez.
- Répétez 10 fois, à un rythme lent et contrôlé.
Cela crée une légère “pré-fatigue” du muscle qui peut réduire les spasmes réflexes nocturnes.
▸ Auto-massage rapide du mollet le soir
Objectif : relâcher les tensions accumulées dans la journée.
- En fin de journée ou avant de dormir, massez doucement votre mollet, du bas vers le haut, avec les mains ou une crème neutre.
- 1 à 2 minutes suffisent.
▸ Et le magnésium ? L’hydratation ?
- Les compléments de magnésium n’ont pas montré d’efficacité claire contre les crampes diurnes ou nocturnes dans la population générale, selon une revue Cochrane de 2020.
- L’hydratation est bien sûr importante, notamment en cas de fortes chaleurs ou de transpiration excessive, mais elle n’a pas démontré d’effet direct sur la prévention des crampes au repos.
📌 À ce jour, les gestes simples comme l’étirement, l’activation douce et le massage sont les approches les plus crédibles et accessibles pour la prévention des crampes.
En bref : que faire et quand consulter pour une douleur au mollet ?

Conclusion
La douleur au mollet au repos peut surprendre, surtout lorsqu’elle survient sans effort, ni choc, ni cause évidente.
Dans la majorité des cas, elle est bénigne et liée à une tension musculaire, une irritation nerveuse discrète, ou une crampe passagère. Mais parfois, elle peut révéler un trouble circulatoire ou nécessiter un avis médical.
En comprenant les différentes causes possibles et en repérant les signes à surveiller, vous pouvez mieux réagir et éviter que cette douleur ne s’installe. Les gestes simples présentés dans cet article : étirements, auto-massages, mobilisations sont souvent suffisants pour soulager une douleur légère ou ponctuelle. Et si ce n’est pas le cas, une prise en charge personnalisée vous permettra d’aller plus loin, en ciblant les véritables causes de votre douleur.
❓ FAQ – Douleur au mollet au repos
Je n’ai pas fait de sport, pourquoi j’ai mal au mollet ?
Même sans sport, un mollet peut devenir douloureux. Ça peut venir d’une tension musculaire accumulée dans la journée, d’une mauvaise posture, ou simplement d’une fatigue du muscle (station debout prolongée, chaussures plates…).
Est-ce que c’est grave d’avoir mal au mollet au repos ?
Le plus souvent, non. Mais si la douleur est soudaine, avec un mollet gonflé, chaud ou rouge, il faut consulter rapidement pour écarter une phlébite.
Que faire en premier quand le mollet fait mal au repos ?
Commencez par du repos actif : marche douce, massage léger, étirement modéré si c’est bien toléré. En général, cela suffit pour calmer une douleur sans gravité.
Les crampes, c’est un manque de magnésium ?
Pas forcément. Chez la plupart des gens, le magnésium ne change rien. Les étirements le soir ou l’activation douce du mollet donnent souvent de meilleurs résultats.
Je peux faire les exercices même si je ne sais pas d’où cela vient ?
Oui, s’ils sont bien tolérés. Ce sont des exercices simples, utilisés en rééducation dans beaucoup de cas. S’ils ne soulagent pas, mieux vaut consulter.
Sources scientifiques et médicales 📚
- Hallegraeff JM et al. (2012).
Stretching exercises reduce the frequency of nocturnal leg cramps in older adults: a randomised controlled trial.
Journal of Physiotherapy, 58(1), 17–22. - Garrison SR et al. (2020).
Magnesium for skeletal muscle cramps.
Cochrane Database of Systematic Reviews, Issue 9. - Luomajoki, H. et al.Manual Therapy. The state of the art of neurodynamics – Assessment and management
- Schwellnus MP. (2008).
Cause of exercise associated muscle cramps (EAMC)–altered neuromuscular control, dehydration or electrolyte depletion?
British Journal of Sports Medicine, 43(6), 401–408. - Haute Autorité de Santé (HAS). (2019).
Prise en charge de la thrombose veineuse profonde des membres inférieurs.
https://www.has-sante.fr - European Society of Cardiology (ESC). (2017).
ESC Guidelines on the diagnosis and treatment of peripheral artery diseases.
European Heart Journal, 39(9), 763–816.