VOTRE KINESITHERAPEUTE DU SPORT.

Sport

Pressothérapie après le sport : bienfaits, conseils et appareils recommandés

18 Minutes de lecture

Si vous vous entraînez dur, vous devez récupérer dur aussi. Et là, la pressothérapie après le sport peut devenir votre meilleure alliée. Que vous soyez amateur passionné ou athlète confirmé, bien récupérer, c’est ce qui fait toute la différence sur la durée.

Pourtant, je le vois tous les jours en cabinet : beaucoup bâclent cette phase pourtant essentielle… Résultat : jambes lourdes, courbatures qui s’installent, fatigue qui s’accumule… et parfois, la blessure n’est pas loin.

Mais intégrer la récupération à votre programme est aussi important que votre entraînement lui-même. Et la pressothérapie a vraiment sa carte à jouer. Avec ses pressions séquentielles, elle stimule la circulation, soulage les jambes lourdes et facilite l’évacuation des substances accumulées pendant l’effort.

✅ Mais attention : pour que ce soit vraiment efficace, il faut savoir l’utiliser correctement.

  • À quelle pression utiliser les bottes  ?
  • Pendant combien de temps ?
  • À quel moment ?
  • Est-ce indispensable après chaque séance, ou plutôt réservé à certains cas ?

Dans cet article, je vous explique tout, simplement, sans blabla inutile. Vous y trouverez des réponses claires, basées sur la science, la physiologie… et mon expérience terrain avec les sportifs que j’accompagne. Bref : tout ce qu’il faut pour faire de la pressothérapie un vrai atout dans votre routine post-entraînement.
On attaque ! 👇🏽


Sommaire

1. Qu’est-ce que la pressothérapie ?

La pressothérapie est une technique de compression pneumatique intermittente utilisée en médecine, en kinésithérapie et de plus en plus dans le sport pour stimuler la circulation sanguine et lymphatique.
Concrètement, elle utilise des manchons (pour les jambes, les bras ou l’abdomen) qui se gonflent et se dégonflent par cycles, en exerçant une pression progressive sur les tissus.

✅ Ce qu’il se passe pendant une séance de pressothérapie :

  1. Les jambes sont placées dans des bottes composées de plusieurs compartiments (appelés chambres).
  2. Un compresseur d’air gonfle les chambres une par une, en partant du pied et en remontant vers la cuisse.
  3. La pression est généralement la même dans toutes les chambres (ex. 120 mmHg), mais l’effet de massage vient du gonflage progressif.
  4. Après avoir gonflé, les bottes se dégonflent, puis recommencent un nouveau cycle.
Fonctionnement de la pressothérapie (botte)

Un fonctionnement inspiré du drainage lymphatique

Son principe rappelle celui du drainage lymphatique manuel, souvent pratiqué en kinésithérapie. Sauf qu’ici, c’est une machine qui fait le travail : elle gonfle les compartiments des bottes (ou manchons) du bas vers le haut, de façon séquentielle.
Cette pression externe permet :

  • de stimuler le retour veineux (le sang pauvre en oxygène qui remonte vers le cœur),
  • de favoriser la circulation lymphatique (et donc l’élimination des métabolites produits pendant l’effort),
  • et de limiter l’accumulation de liquide dans les tissus, responsable des jambes lourdes ou du gonflement après un gros effort.

Une méthode née en santé, adoptée par le sport

À l’origine, la pressothérapie a été développée pour traiter des problèmes circulatoires, les lymphœdèmes ou encore les sensations de jambes lourdes.
Aujourd’hui, elle a largement franchi les portes du milieu sportif, où elle est utilisée pour :

  • accélérer la récupération après des entraînements intenses,
  • limiter les courbatures (DOMS),
  • et parfois préparer le système vasculaire avant une compétition, en usage préventif.

Pressothérapie vs autres techniques de récupération

TechniqueAction principaleObjectif
PressothérapieCompression séquentielle externeRetour veineux, drainage lymphatique
Massage (manuel ou pistolet)Stimulation locale des tissusDétente, relâchement musculaire
CryothérapieRefroidissement intenseRéduction de l’inflammation
Récupération active (vélo, marche)Activation légère du flux sanguinÉlimination des métabolites, oxygénation

Chaque technique a ses avantages. Ce qui rend la pressothérapie vraiment intéressante, c’est sa capacité à relancer la circulation sans solliciter activement les muscles.

C’est donc une option idéale les jours de repos, ou quand la fatigue est trop présente pour envisager une récupération active comme la marche ou le vélo doux.


2. Quels sont les bienfaits concrets de la pressothérapie après le sport ?

Après un entraînement ou une compétition, votre corps entre en mode récupération. C’est une phase essentielle : c’est là que les tissus se réparent, que les réserves énergétiques se reconstituent et que votre corps s’adapte pour progresser.
Si cette période est mal gérée, la fatigue s’accumule, les performances chutent… et les blessures deviennent plus probables.

La pressothérapie après le sport est justement un outil complémentaire pour optimiser cette récupération. Et ses bienfaits sont de mieux en mieux documentés par la littérature scientifique.

🟢 Diminution des courbatures post-effort (DOMS)

Après un entraînement intense, il est normal de ressentir des courbatures 24 à 72 heures plus tard — surtout après des efforts inhabituels : musculation lourde, trail, sparring, etc.

Des études montrent que la pressothérapie peut réduire ces douleurs musculaires, en particulier chez ceux qui s’entraînent régulièrement.

Effet de la pressothérapie après le sport sur les courbatures sur une période 72 heures.

💡 Comment ça fonctionne ?

En appliquant une pression séquentielle sur les jambes, la pressothérapie stimule la circulation veineuse et lymphatique.
Ce mécanisme pourrait aider à mieux éliminer certaines substances produites pendant l’effort, comme le lactate ou des molécules pro-inflammatoires (même si cet effet reste discuté scientifiquement).

👉 Une grande étude de 2022 a confirmé que la pressothérapie entraîne une réduction modérée mais significative des douleurs post-effort, surtout chez les sportifs exposés à des charges d’entraînement importantes.

📌 À retenir : la pressothérapie est une excellente option pour limiter les courbatures, récupérer plus vite et enchaîner les séances avec de meilleures sensations.

🟢 Amélioration du ressenti de récupération

Même si elle n’augmente pas directement la performance brute, beaucoup de sportifs qui utilisent la pressothérapie rapportent se sentir plus légers, moins raides, plus frais après une séance.
Et ce ressenti, ce n’est pas juste psychologique : il a un vrai impact sur :

  • la motivation à retourner s’entraîner,
  • la sensation de jambes lourdes,
  • la gestion de la fatigue mentale.

📚 Les études l’ont montré : chez des rameurs et cyclistes, une seule séance, réalisée dans les deux heures après l’effort, améliore nettement le sentiment de récupération.

📌 À retenir : la pressothérapie aide à mieux récupérer après l’effort en limitant courbatures, lourdeurs et fatigue musculaire. Elle ne rend pas directement plus rapide ou plus fort, mais elle permet d’enchaîner les entraînements dans de meilleures conditions.

🟢 Réduction des gonflements et des sensations de jambes lourdes

Après des entraînements répétés, notamment en sport de contact, il arrive que certaines zones deviennent gonflées, sensibles ou congestionnées : mollets, genoux, cuisses…

Cela peut être lié :

  • à une congestion locale,
  • à des micro-chocs répétés,
  • ou à une inflammation légère liée à l’accumulation de charge d’entraînement.

La pressothérapie est alors intéressante pour :

  • drainer et soulager les tissus congestionnés,
  • réduire les petits gonflements (œdèmes localisés),
  • accompagner la récupération tissulaire sans stress mécanique, notamment en phase de reprise après blessure.

📌 À retenir : la pressothérapie est idéale pour soulager jambes lourdes et gonflements après l’effort, surtout quand on a besoin de récupérer sans bouger.

🟢 Une solution passive et non invasive

Quand on est déjà fatigué, l’idée de devoir encore bouger pour récupérer peut décourager.
La pressothérapie, elle, a un énorme avantage :

  • aucun effort musculaire requis,
  • peut se faire assis (mais pas optimal) ou allongé, au calme,
  • facile à intégrer dans la routine, même après une longue journée.

En bref : elle vous permet de récupérer efficacement, sans puiser davantage dans vos réserves.


3. Quand et comment utiliser la pressothérapie après le sport ?

La pressothérapie n’est pas une solution miracle. Mais bien utilisée, elle peut devenir un véritable atout pour votre récupération. Tout repose sur quelques éléments clés : le bon momentla bonne pressionla bonne durée, et surtout… une adaptation à votre état de fatigue et à votre morphologie.

📍 Quand faire une séance ?

Le moment le plus intéressant pour bénéficier pleinement des effets de la pressothérapie :

  • Dans les 30 à 90 minutes après l’effort, une fois que votre rythme cardiaque est redescendu.
  • Le soir, pour une récupération générale, notamment si vous ressentez des jambes lourdes ou une fatigue musculaire persistante.
  • Le lendemain d’un entraînement intense ou d’une compétition : une séance peut soulager les courbatures et faciliter la régénération des tissus.

⏱ Quelle durée privilégier ?

  • 20 à 30 minutes : c’est la durée optimale dans la majorité des cas.
  • Moins de 15 minutes : souvent trop court pour un réel effet sur la circulation.
  • Plus de 45 minutes : n’apporte pas nécessairement plus de bénéfices, et peut même fatiguer les jambes si la pression est trop élevée.

📆 À quelle fréquence utiliser la pressothérapie ?

Votre profilFréquence conseillée
Pratique occasionnelle1 à 2 fois par semaine
Sportif régulier2 à 4 fois par semaine
Période de charge / stageJusqu’à 1 fois par jour (si bien toléré)

Quelle pression utiliser ?

La pression doit être adaptée à :

  • l’intensité de votre séance précédente,
  • votre morphologie (volume musculaire, finesse des tissus),
  • ce que vous avez prévu le lendemain : repos, entraînement ou compétition.

👉 Selon le type d’effort réalisé

Effort réaliséExemplesPression conseillée
Léger / MobilitéÉtirements, marche, mobilité douce60 – 90 mmHg
ModéréSéance technique, musculation haut du corps90 – 110 mmHg
IntenseSparring, jambes, HIIT, trail110 – 130 mmHg
Très intenseCompétition, long trail, stage120 – 150 mmHg

👉 Selon ce que vous avez prévu le lendemain

Activité prévuePression recommandéePourquoi
Repos110 – 140 mmHgPermet de bien drainer sans impact
Entraînement90 – 120 mmHgSoulage sans fatiguer
Compétition80 – 110 mmHgPréserve le tonus musculaire

💡 À noter : avant une compétition, privilégiez une pression modérée pour éviter une sensation de « mollesse » musculaire. C’est un point que j’ai personnellement vérifié la veille d’un tournoi de JJB — une séance bien dosée m’a permis de soulager mes jambes sans altérer ma forme musculaire le jour J.

Morphologie : pourquoi adapter la pression à votre profil ?

La tolérance à la pression varie selon votre morphologie. Ce qui est confortable pour un(e) sportif(ve) musclé(e) peut être trop intense, voire désagréable, pour une personne plus fine ou en phase de reprise.

Commencez toujours par une pression modérée si :

  • vous êtes de petit gabarit ou plutôt mince,
  • vous êtes une femme (les tissus mous sont souvent plus sensibles à la compression),
  • vous débutez ou revenez d’une période de pause.

Une pression trop élevée peut entraîner :

  • une gêne ou des fourmillements,
  • une sensation de jambes “vidées” ou trop sollicitées.

Une pression plus forte peut être bien tolérée si :

  • vous avez un volume musculaire important,
  • vous êtes habitué(e) à des charges d’entraînement élevées,
  • vous souhaitez optimiser la récupération après un gros bloc d’effort.

En règle générale, plus votre masse musculaire est importanteplus la pression peut être légèrement augmentée, à condition qu’elle reste confortable.

📌 À retenir : Adaptez toujours la pression à votre morphologie et à votre ressenti.
Une pression trop forte n’est pas forcément plus efficace. Mieux vaut commencer modéré, et ajuster ensuite en fonction de vos sensations.

✅ Récapitulatif des réglages pressothérapie idéaux (à adapter selon votre profil)

CritèreRéglage recommandéPourquoi
Timing30 à 90 min après l’effort, ou le soirMoment optimal pour relancer la circulation
Durée20 à 30 minSuffisante pour des effets visibles sans sursollicitation
Fréquence2 à 4 fois / semaine (ou 1×/jour en période de charge)Permet une récupération régulière et ciblée
Pression90–120 mmHg (ajuster selon fatigue et morphologie)Efficace sans risquer de gêne ou de surcharge
Avant compétition80–110 mmHg, séance légère/modéréePour garder du tonus sans “fatiguer” les jambes
Gabarit fin / sensible70–90 mmHgPour éviter l’inconfort, mieux vaut commencer doux
Gabarit musclé / entraîné110–130 mmHgDrainage plus profond, mieux toléré musculairement

⚠️ Contre-indications à connaître avant d’utiliser la pressothérapie

La pressothérapie est une méthode généralement sûre, mais elle n’est pas adaptée à tout le monde.

Elle est déconseillée en cas de :

  • Thrombose veineuse profonde (TVP).
  • Insuffisance veineuse ou cardiaque sévère.
  • Hypertension non équilibrée.
  • Infections locales, plaies ouvertes, ou eczéma actif sur les jambes.
  • Grossesse (sauf indication médicale).
  • Port de pacemaker (selon l’appareil utilisé).

📌 En cas de doute, demandez conseil à un professionnel de santé.


4. Comment bien utiliser les bottes de pressothérapie ? Les erreurs à éviter

L’efficacité de la pressothérapie ne dépend pas uniquement du modèle que vous utilisez. Votre posture, le moment choisi, la pression appliquée… tout cela influence les bénéfices que vous en tirerez.

Voici les bons réflexes à adopter et les erreurs fréquentes à éviter pour optimiser chaque séance.

❌ Faire la séance jambes tendues au sol, sans surélévation

C’est une erreur fréquente : poser simplement les jambes au sol ou s’allonger à plat sur un lit.
Le problème ? Le retour veineux se fait alors à contre-gravité, ce qui limite l’efficacité du drainage, surtout si vos jambes sont déjà fatiguées ou congestionnées.

👉 Et pourtant, c’est ce qu’on voit partout sur les visuels publicitaires : des personnes assises jambes à angle droit, ou allongées à plat. Pratique pour les photos… beaucoup moins pour votre circulation.

✅ Surélevez légèrement vos jambes pendant la séance, au-dessus du niveau du bassin. Un coussin sous les mollets ou les talons suffit souvent à améliorer nettement l’efficacité.

Position correcte pour une séance de pressothérapie : jambes surélevées pour favoriser le retour veineux.

❌ Utiliser une pression trop forte en pensant que “plus ça fait mal, mieux c’est”

C’est un réflexe courant : on serre fort en se disant que ça “travaille mieux”. En réalité :

  • Une pression trop élevée peut entraîner l’effet inverse (congestion, jambes “vidées”, fatigue).
  • Chez les personnes fines ou sensibles, cela peut même être inconfortable, voire douloureux.

✅ Commencez avec une pression modérée, puis ajustez selon vos sensations.
👉 N’hésitez pas à vous référer au tableau proposé plus haut dans l’article.

❌ Faire une séance trop courte… ou trop longue

  • Moins de 15 minutes : trop court pour avoir un effet circulatoire significatif.
  • Plus de 45 minutes : risque de surcharge circulatoire, jambes “molles”, voire inconfort.

✅ Visez 20 à 30 minutes : c’est la durée la plus efficace dans la majorité des cas.

❌ Faire une séance juste après avoir mangé

Comme pour une activité physique, évitez les séances juste après un repas copieux. Pendant la digestion, une grande partie du flux sanguin est dirigée vers le système digestif, ce qui :

  • peut réduire l’efficacité circulatoire des bottes,
  • gêner votre confort pendant la séance.

✅ Attendez 30 à 60 minutes après un repas, sauf s’il s’agit d’une collation légère.

❌ Rester en mode “tension mentale” pendant la séance

Scroll sur le téléphone, mails du boulot, écran d’ordi… vous n’êtes pas vraiment en train de récupérer.
Une bonne séance de pressothérapie, c’est aussi un moment de calme, qui permet au corps de passer en mode récupération complète.

✅ Offrez-vous 20 minutes pour souffler, sans écran, sans stress. Votre système nerveux vous remerciera et votre récupération aussi.


5. Comment bien choisir son appareil de pressothérapie ?

Entre les modèles à 200 € et ceux qui dépassent les 2000 €, il peut être difficile de s’y retrouver.
Fonctionnalités, pression, nombre de chambres, programmes… tout varie. Pour faire le bon choix, il est essentiel de tenir compte de votre usage, de votre niveau sportif et de votre morphologie.

Voici une méthode simple pour vous aider à y voir clair.

✅ Quelles zones souhaitez-vous traiter ? Jambes, bras, bassin ?

La majorité des sportifs choisissent un système jambes, car c’est la zone la plus sollicitée (course à pied, musculation, sports de combat, etc.).

Mais il existe aussi des manchons pour :

  • les bras : utiles en musculation, crossfit, grappling ou escalade,
  • le bassin / les hanches : intéressants pour les cyclistes, traileurs, les femmes en post-partum ou en cas de douleurs lombaires.

📍 Conseil : commencez par les jambes si vous cherchez une récupération globale ou si vous pratiquez des sports complets (« full-body »).

✅ Nombre de chambres de compression : un critère clé

Les chambres sont les compartiments de gonflage indépendants dans les bottes ou manchons. Plus il y en a, plus le massage est fluide et progressif.

Nombre de chambresEffetIdéal pour
4 chambresCompression globale, basiqueDébutants, budget limité
6 chambresCompression plus préciseUsage régulier post-sport
8 chambres ou +Massage fluide, drainage physiologiqueSportifs exigeants, récupération ciblée

➡️ Plus le nombre de chambres est élevé, plus le drainage est efficace et naturel.

✅ Pression maximale : que faut-il vraiment regarder ?

Certains appareils annoncent des pressions jusqu’à 250 mmHg… mais ce n’est pas toujours utile. Ce qu’il faut vraiment :

  • une pression réglable avec précision (idéalement par paliers de 10 mmHg),
  • une plage efficace entre 60 et 120-150 mmHg,
  • la possibilité d’ajuster en fonction de vos sensations et de votre type d’effort.

Trop faible : pas d’effet.
Trop forte : risque d’inconfort ou de fatigue musculaire.
👉 Le bon appareil, c’est celui qui vous laisse ajuster facilement.

✅ Beaucoup de programmes = meilleur appareil ? Pas forcément.

Certains modèles proposent 4, 6 voire 8 programmes différents. Cela peut sembler impressionnant… mais dans la pratique :

✔️ Un ou deux bons programmes séquentiels suffisent dans 90 % des cas.
✔️ Les autres modes modifient surtout le rythme ou la forme du massage, sans bénéfices majeurs si pression, position et durée sont déjà bien réglées.

💡 À savoir : plus il y a de programmes, plus le prix monte, mais ce n’est pas toujours synonyme de qualité. Certains modèles misent sur la quantité d’options, au détriment de la qualité du gonflage et de la régularité des cycles.

📌 À retenir : Choisir un appareil de pressothérapie, ce n’est pas juste regarder la pression maximale.
Les points essentiels sont :

  • La qualité du massage (nombre de chambres, fluidité des cycles).
  • L’adaptabilité à votre niveau sportif et à vos besoins de récupération.
  • La fiabilité de la marque et du SAV.
  • Un budget cohérent avec une utilisation régulière.

6. Les bottes de pressothérapie que je recommande

Choisir un appareil de pressothérapie peut rapidement devenir un casse-tête : les prix varient énormément, les options se multiplient… et tous les modèles ne se valent pas. Pour vous faire gagner du temps, voici ma sélection personnelle, testée ou validée selon des critères simples mais essentiels : efficacité, simplicité d’utilisation, confort, et bon rapport qualité-prix.

🔍 Ce que je vérifie avant de recommander un appareil

✔️ Une pression suffisante : minimum 120 mmHg pour une récupération vraiment efficace.
✔️ Un nombre de chambres adapté : 4 minimum, idéalement 6 ou 8 pour un massage fluide.
✔️ Des programmes simples : 1 à 2 modes bien pensés suffisent.
✔️ Une utilisation intuitive : facile à enfiler, démarrer, régler.
✔️ Un niveau sonore raisonnable : pour pouvoir se détendre sans bruit envahissant.

📊 Tableau comparatif des modèles que je recommande

Voici ma sélection de 4 modèles de bottes de pressothérapie :

NomPress.Ch.Charge Prix 💰
Fit King (082A)120 mmHg4Prise 🔌
Fit King (109A) 150 mmHg4Batt. 🔋€€
Restex Recov.260 mmHg6Batt. 🔋€€€
Fitem Recup Plus240 mmHg8Batt. 🔋€€€€
  • Press. = pression maximale / Ch. = nombre de chambres / Batt. = batterie
NomPoints fortsÀ savoirLien
Fit King (082A)✅ Simple et efficace
✅ Parfait pour débuter
❌ Moins précis que les modèles pros
❌ Non adapté >187 cm
🔗 Voir sur Amazon
Fit King (109A)✅ Mobile
✅ Réglage plus précis
❌ Prix un peu plus élevé🔗 Voir sur Amazon
Restex Recov.✅ Compression fluide
✅ Très silencieux
❌ Appareil lourd (3,5 kg)🔗 Voir sur Amazon
Fitem Recup Plus✅ Très léger
✅ Ultra complet
❌ Prix élevé🔗 Voir sur Amazon

🔹 FIT KING (082A) : suffisant pour la plupart des sportifs

C’est un modèle simple et efficace, largement suffisant si vous faites du sport régulièrement sans objectif de haut niveau.
La pression de 120 mmHg couvre bien les besoins classiques. Il fonctionne uniquement sur secteur, donc moins pratique si vous bougez souvent.

⚠️ Non recommandé pour les personnes mesurant plus de 1m87.

➡️ Détails et prix sur Amazon ✔️

🥇 FIT KING (109A) : mon choix personnel

C’est celui que j’utilise personnellement. Il combine :

  • une pression plus élevée (150 mmHg), adaptée à tous les niveaux et morphologies,
  • et une batterie rechargeable, idéale pour l’utiliser où vous voulez (cabinet, voyage, salle, etc.).

Parfait pour un usage fréquent et une vraie souplesse au quotidien.

➡️ Détails et prix sur Amazon ✔️

🔹 Restex Recovery & Fitem Recup Plus : pour les très gros volumes d’entraînement

Si vous vous entraînez plus de 6 fois par semaine, préparez une compétition, ou avez besoin d’une récupération très précise, ces modèles haut de gamme sont à considérer.
Ils offrent :

  • une pression plus large,
  • plus de chambres pour un massage plus fin,
  • et un fonctionnement ultra fluide et silencieux.

➡️ Restex Recovery / Fitem Recup Plus ✔️

🧷 En passant par ces liens, vous ne payez pas plus cher, mais je touche une petite commission qui contribue à faire vivre ce site. Merci pour votre aide ! 😉

📌 Pour 90 % des sportifs, les modèles FIT KING (082A) ou (109A) sont largement suffisants pour optimiser la récupération. Les modèles haut de gamme s’adressent surtout à ceux qui visent des performances spécifiques ou de très gros volumes d’entraînement.


Conclusion : la pressothérapie après le sport, un vrai plus pour votre récupération

La pressothérapie n’est pas un gadget. Bien intégrée à votre routine, elle peut vraiment accélérer la récupération musculaire, soulager les jambes lourdes et prévenir les surcharges, que vous soyez sportif amateur, régulier ou compétiteur.

Mais comme pour tout outil de récupération, son efficacité dépend de la manière dont vous l’utilisez.

Pour en tirer pleinement les bénéfices :

  • Adaptez la pression à votre morphologie, à votre niveau d’entraînement et à vos objectifs du moment.
  • Choisissez un appareil fiable, simple à utiliser, bien réglable, et cohérent avec votre usage réel — pas avec les promesses marketing.
  • Utilisez-la régulièrement, en complément d’autres piliers essentiels de la récupération : sommeil, hydratation, alimentation équilibrée, récupération active ou passive.

La pressothérapie peut être un vrai allié… si elle est utilisée de manière intelligente et adaptée.

✔️ Check-list d’une bonne séance de pressothérapie

Checklist des bonnes pratiques pour une séance de pressothérapie efficace après le sport.

❓ FAQ – Questions fréquentes sur la pressothérapie après le sport

🔹 Est-ce que la pressothérapie fonctionne vraiment pour récupérer après le sport ?

Oui, plusieurs études ont montré que la pressothérapie peut contribuer à :

  • réduire les courbatures post-effort (DOMS),
  • soulager la sensation de jambes lourdes,
  • et améliorer la perception globale de récupération.

Ce n’est pas une solution miracle, mais un outil complémentaire efficace… à condition d’être bien utilisé.

🔹 Quelle est la pression idéale pour une séance efficace ?

Cela dépend de votre morphologie et de l’intensité de la séance précédente :

  • 90 à 110 mmHg : pour une récupération classique ou légère,
  • 110 à 150 mmHg : pour les jambes plus musclées ou après un effort intense.

👉 Commencez toujours modérément, puis ajustez selon vos sensations (lourdeur, gêne, efficacité ressentie).

🔹 Combien de temps doit durer une séance de pressothérapie ?

  • 20 à 30 minutes suffisent pour stimuler la circulation et favoriser la récupération.
  • Aller au-delà de 45 minutes n’apporte pas forcément plus de bénéfices, et peut même provoquer une sensation de jambes « vidées » ou fatiguées.

🔹 Peut-on utiliser la pressothérapie tous les jours ?

Oui, à condition d’adapter la pression et d’écouter vos sensations.

➡️ En période de charge d’entraînement ou de stage intensif, une utilisation quotidienne peut aider à enchaîner les séances tout en limitant l’accumulation de fatigue.

🔹 Faut-il absolument surélever les jambes pendant la séance ?

Oui, c’est fortement recommandé.

Surélever légèrement les jambes (à l’aide d’un coussin ou en position semi-allongée) permet :

  • de faciliter le retour veineux,
  • d’améliorer le drainage lymphatique,
  • et donc de maximiser les effets de la séance.

🔹 Est-ce que toutes les bottes de pressothérapie se valent ?

Non, il existe d’importantes différences de qualité entre les modèles.

Certains appareils d’entrée de gamme n’offrent :

  • qu’une pression trop faible (< 70 mmHg),
  • ou trop peu de chambres (massage peu progressif),
  • et parfois une ergonomie compliquée.

Un bon appareil doit proposer :

  • une pression ajustable suffisante (idéalement jusqu’à 120 mmHg ou plus),
  • au moins 4 chambres pour un massage fluide,
  • une utilisation simple et intuitive.

📚 Sources médicales et scientifiques

  • Ferrer-Ramos, A., et al. (2024).
    The effects of intermittent pneumatic compression on recovery after high-intensity cycling: A randomized trial.Journal of Strength and Conditioning Research.
  • Jakeman JR, Byrne C, Eston RG. Efficacy of lower limb compression and combined treatment of manual massage and lower limb compression on symptoms of exercise-induced muscle damage in women. J Strength Cond Res. 2010;24(11):3157–65. doi: 10.1519/JSC.0b013e3181e4f80c.[DOI] [PubMed] [Google Scholar]
  • Bickel A, Shturman A, Grevtzev I, et al. L’impact physiologique des manchons de jambe à compression pneumatique séquentielle intermittente (ISPC) sur l’activité cardiaque. Je suis J Surg. 2011;202:16–22. doi: 10.1016/j.amjsurg.2010.04.020 [DOI] [PubMed] [Google Scholar]
  • Cochrane DJ, Booker HR, Mundel T, Barnes MJ. La compression pneumatique intermittente des jambes améliore-t-elle la récupération musculaire après un exercice excentrique intense ? Int J Sports Med. 2013;34:969-974. doi: 10.1055/s-0033-1337944. [DOI] [PubMed] [Google Scholar]
  • Hanson E, Stetter K, Rui L, Thomas A. Un dispositif de compression pneumatique intermittente réduit les concentrations de lactate dans le sang plus efficacement que la récupération passive après le test Wingate. J Athl Enhanc. 2013 doi : 10.4172/2324-9080.1000115. [DOI] [Google Scholar]
  • Martin JS, Friedenreich ZD, Borges AR, Roberts MD. Effets aigus de la compression pneumatique péristaltique sur la performance d’exercice anaérobie répété et la clairance du lactate sanguin. J Force Cond Res. 2015;29:2900–2906. doi: 10.1519/JSC.0000000000000000928. [DOI] [PubMed] [Google Scholar].

NEWSLETTER

Mes Conseils Santé, Directement dans votre Boite ! 📧

ABONNEZ VOUS ICI ! 😉 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *